Comment lever une interdiction d’émettre des chèques ?

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Comme le fichier Préventel, responsable de la liste des mauvais payeurs, interdiction bancaire, dépose les clients en difficulté. L’ interdiction bancaire autorise la banque, à retirer de son client déficient, tous ses moyens de paiement. L’interdiction bancaire est l’expression couramment utilisée, pour désigner l’enregistrement d’une personne, dans la banque centrale des chèques. Bien que cette interdiction interdit l’émission de chèques, au moment de l’enregistrement, elle n’empêche pas l’inscrit d’avoir un compte bancaire.

Toute la question est alors de savoir comment lever une interdiction bancaire, qui demande elle-même des éclaircissements.

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Levée d’une interdiction bancaire, personnes visées par l’interdiction

Plusieurs dossiers existent et sont chargés d’énumérer les mesures des interdictions bancaires. Le dossier central des chèques d’abord, centralise les incidents de paiement des chèques, les chèques les mesures d’interdiction et l’émission de chèques en violation de la mesure d’interdiction. Elle peut s’appliquer à toute personne dont le chèque a au moins été émis sans disposition et impayé. Ainsi qu’une personne qui aurait fait l’objet d’une interdiction judiciaire d’émettre des chèques.

Il y a aussi la banque nationale des chèques irréguliers. Il consolide les réclamations pour pertes Il enregistre les numéros de comptes bancaires des banquiers, les références de comptes clôturés, les caractéristiques des faux chèques, dans le but d’empêcher l’utilisation frauduleuse des chèques.

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Il s’agit notamment des personnes dont les coordonnées bancaires sont enregistrées après déclaration de perte ou de vol, opposition, interdiction d’émettre des chèques. Enfin, le dossier de retrait de carte bancaire traite les décisions de retrait des cartes de crédit. Tout titulaire d’une carte de crédit, qui témoigne d’un incident d’exploitation sur son compte qui serait lié à une utilisation douteuse (après déclaration de la banque fournisseur) sont alors éventuellement concernés. La Banque de France gère ces dossiers. Son rôle est d’identifier les informations qui lui sont transmises par les établissements de crédit, tels que les banques. Les individus peuvent être énumérés comme indiqué ci-dessus : en cas d’incident de paiement par chèque — interdiction judiciaire d’émettre des chèques — retrait de carte de crédit pour utilisation abusive. L’interdiction judiciaire, comme son nom l’indique, est prononcée par un tribunal.

Procédure de rétractation

Afin de ne pas avoir à lever une interdiction bancaire, il est possible de consulter ces différents dossiers auprès de la Banque de France, conformément à la loi dite « informatique et liberté ». Tout ce que vous avez à faire est d’apporter une carte d’identité et de vous rendre dans une agence de la Banque de France.

Les individus, susceptibles d’être touchés par l’interdiction bancaire, sont donc ceux qui n’ont pas de provision dans leur compte. Leur solde bancaire, pas ce qui leur permet de faire face aux prélèvements habituels et aux dépenses nécessaires. C’est dans ce cas que le banquier envoie à son client une lettre d’injonction (pénalité pour défaut de fourniture).

Intérêt de lever une interdiction bancaire

Sous réserve du droit au compte et aux services bancaires de base (article L312-1 du code monétaire et financier), le banquier peut refuser le paiement d’un chèque, pour une disposition insuffisante ou inexistante. La banque doit noter l’incident dans les deux jours ouvrables (article R131-15 du code monétaire et financier). D’une part, le banquier a l’obligation d’informer. Ce dernier doit informer son client que le chèque ne peut pas être payé. Cette obligation s’inscrit dans la logique de la prévention des interdictions bancaires. L’information doit être complète et exacte, condition d’autant plus importante lorsqu’il s’agit de plusieurs chèques (Cass. Com. 18 janvier 2011, n°10-10.259). La lettre d’injonction est envoyée au client sans délai, sous couverture enregistrée avec avis de réception (Cass. Com. 24 février 1987, n° 85-13.126). Dans le même temps, la Banque de France doit être informée (article L131-84 du code monétaire et financier).

Les conséquences d’un enregistrement à la Banque de France peuvent gravement entraver toute personne dans sa vie quotidienne.

Les chèques peuvent être retirés et pendant cinq ans (deux ans pour une carte de crédit), en l’absence d’ajustement (article L131-78 du code monétaire et financier). D’où le point de lever une interdiction bancaire lorsqu’elle existe, dès que possible. Le remboursement des chèques peut concerner non seulement la banque en question, mais aussi les chèques d’autres banques que vous détenez. L’interdiction est donc faite à toutes les banques. Le titulaire du compte qui ne se conforme pas à son injonction est passible d’une peine pouvant aller jusqu’à cinq ans d’emprisonnement et d’une amende de 375 000 euros (article L163-7 de la Code).

Procédure de levée d’une interdiction bancaire

La levée d’une interdiction bancaire est possible, lorsqu’une régularisation du compte est terminée. Cela exige le paiement de tous les chèques impayés et, s’il y a lieu, le dossier d’incident bancaire est valide pendant cinq ans. Lorsque l’incident résulte d’une carte de crédit, la durée de l’enregistrement est raccourcie puisqu’elle n’est que de deux ans, sauf pour la régularisation. Nonobstant cette inscription, l’obtention d’une nouvelle carte de crédit ou d’autres moyens de paiement est autorisée.

Question

Comme une épée de Damoclès sur sa tête, la question est, comment sortir de la banque interdite ?

Comme indiqué précédemment, il suffit de régulariser les chèques indisponibles ou les paiements rejetés par carte bleue. Le paiement des chèques rejetés peut être effectué directement entre les mains du bénéficiaire. Les impayés le chèque doit alors être retourné par le bénéficiaire comme preuve de paiement (comme un reçu de paiement).

La levée d’une interdiction bancaire peut simplement ressembler à une nouvelle présentation de chèque.

En outre, s’efforcer de réserver un prize pool, dédié au paiement des paiements en souffrance, peut être la solution. Ces étapes sont le moyen pour la banque de noter l’effort de reconstitution du (s) compte (s) et de demander que l’interdiction soit levée bancaire. En ce qui concerne le déflapping, lorsque c’est le cas, il est possible de démontrer qu’il résulte d’une erreur de la banque. Dans ce cas, l’enregistrement doit être annulé. De plus, si l’événement à l’origine de l’incident bancaire n’est pas votre fait, vous devez être en mesure de le signaler à votre banque, pour demander l’annulation de l’inscription dans le dossier de la banque. Ainsi, si la régularisation de l’utilisation abusive de la carte de crédit pouvait être effectuée, une annulation de l’enregistrement peut être formulée.

La banque peut demander à son client une pénalité de libération.

Toutefois, cela n’est pas dû si le titulaire de permis a régularisé l’incident dans les deux mois suivant l’injonction. Il ne doit pas non plus avoir émis d’autres chèques sans provision au cours des douze mois précédents (article L131-75 du code monétaire et financier). Si nécessaire, le client doit payer au Trésor : une pénalité libératoire fixée à 22 euros par tranche de 150 euros. Toutefois, la fraction est réduite à 5 euros si le montant du chèque est inférieur à 50 euros (article D131-25 du code monétaire et financier). Dans le cas où le titulaire a déjà procédé à plusieurs ajustements, dans un délai de douze mois, le montant de la sanction libératoire est doublé (article L131-76 du code monétaire et financier).

Litige : levée d’une interdiction bancaire

Dans le cas où le inscription dans le fichier d’interdiction bancaire est une erreur ou il résulte d’un événement qui n’est pas attribuable à vous, il est possible de le contester avec l’institution. Si l’interdiction d’émettre des chèques doit être interdite, il faut communiquer avec la banque et ne pas être d’accord. Lorsque la banque reconnaît le malentendu, elle doit fournir une réponse et, le cas échéant, le renvoyer à la Banque de France dans un délai de dix jours ouvrables. Cependant, si la banque ne répond pas dans les dix jours, son silence équivaut à un refus. En cas de désaccord avec la banque, la question ne peut être résolue à l’amiable, elle devra être portée devant un tribunal civil pour obtenir une décision. Dans le cas où l’enregistrement concerne un incident de paiement par carte de crédit, les délais sont également raccourcis. Après votre litige, la banque devra contacter la Banque de France dans un délai de deux jours ouvrables et envoyer un retour à votre adresse, sans délai, par écrit, pour confirmer l’annulation du inscription.

Si la question ne peut être résolue de cette façon, il y a aussi au sein de la banque, un médiateur, que vous avez la possibilité de vous permettre.

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