Comment se déclarer Auto-entrepreneur en ligne ?

Le régime d’auto-entrepreneur concentre près de la moitié des entreprises en démarrage. Ce chiffre est facilement compris en raison de la simplicité de l’alimentation. Les obligations de déclaration et de comptabilité des entrepreneurs indépendants sont considérablement réduites, tandis que les taxes et les charges sociales sont inférieures à celles des autres sociétés. Néanmoins, l’auto-entrepreneur reste soumis à certaines formalités déclaratoires. Il doit déclarer son chiffre d’affaires tous les mois ou tous les trimestres, déclarer ses revenus annuellement dans le cadre de l’impôt sur le revenu et remplir la déclaration initiale de CFE.
Plan de l'article
- La déclaration de chiffre d’affaires de l’auto-entrepreneur
- Le fonctionnement du régime microsocial
- Comment déclarer le chiffre d’affaires de l’auto-entrepreneur ?
- Déclaration du chiffre d’affaires de l’auto-entrepreneur : le montant des cotisations sociales
- À quoi servent les impôts salariaux de l’auto-entrepreneur ?
- Financement de la protection sociale de l’entrepreneur indépendant
- L’allocation des cotisations sociales de l’auto-entrepreneur
- Paiement du minimum social contributions de sécurité
- Le fonctionnement des droits à pension de l’auto-entrepreneur
- Quel fonds de pension pour l’auto-entrepreneur ?
- Validation des droits à la retraite de l’auto-entrepreneur
- Entrepreneur indépendant déclarations : la déclaration d’impôt sur le revenu
- Déclarations de l’entrepreneur indépendant : Déclaration initiale de CFE
La déclaration de chiffre d’affaires de l’auto-entrepreneur
L’auto-entrepreneur relève du système microsocial. Il est tenu de déclarer son chiffre d’affaires tous les mois ou tous les trimestres, tout en versant les cotisations de sécurité sociale dues.
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Le régime social de l’auto-entrepreneur est appelé le régime microsocial. Cela a été conçu pour simplifier la gestion administrative de les micro-entrepreneurs et d’alléger leurs fardeaux.
Le régime microsocial s’applique à condition que le chiffre d’affaires annuel ne dépasse pas :
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- 170 000 euros pour une activité principale de vente de biens.
- 70 000 EUR pour une activité principale de prestation de services.
Le système microsocial répond à des principes simples :
Si le chiffre d’affaires est nul, aucune contribution sociale n’est due. Toutefois, la déclaration demeure obligatoire. Il suffit d’indiquer « 0 » dans la case de chiffre d’affaires.
Toutefois, il est possible de verser des cotisations sociales minimales volontaires pour bénéficier de la protection sociale.
La déclaration du montant et le paiement des cotisations de sécurité sociale sont également simultanés. L’entrepreneur indépendant a immédiatement accès au montant des cotisations de sécurité sociale à verser après le chiffre d’affaires perçu au cours de la période considérée. Il peut choisir de les payer immédiatement par carte de crédit ou par débit à la date d’échéance.
Le revenu est finalement imposé sur une base forfaitaire. Cela signifie qu’un pourcentage fixe d’imposition est appliqué au chiffre d’affaires déclaré. Ce taux d’imposition varie en fonction de la nature et de l’ancienneté de l’activité. Des taux de cotisation sociale mineurs peuvent être appliqués en vertu de l’ACRE (voir ci-dessous).
Comment déclarer le chiffre d’affaires de l’auto-entrepreneur ?
La déclaration du chiffre d’affaires de l’auto-entrepreneur se fait en ligne, mensuel ou trimestriel. L’auto-entrepreneur choisit la périodicité qu’il préfère.
La périodicité des déclarations de chiffre d’affaires
La déclaration de chiffre d’affaires de l’entrepreneur indépendant est mensuelle ou trimestrielle.
Le choix pour l’une de ces périodes appartient à l’entrepreneur. Il peut exprimer son choix lorsqu’il déclare le début de l’activité professionnelle. En l’absence de choix, la périodicité est trimestrielle.
Bien que le choix d’un rapport trimestriel puisse être plus simple au début d’une activité, il ne convient pas pour situations.
Les demandeurs d’emploi doivent envoyer chaque mois une preuve de revenu à Pôle Emploi. L’option de déclaration trimestrielle peut retarder ou suspendre les paiements.
Le choix de la périodicité des déclarations, qui s’applique à une année civile, n’est pas immuable. Il est possible de faire une demande de changement de périodicité à l’URSSAF avant le 31 janvier. Toutes les demandes présentées après le 31 janvier seront traitées pour l’année suivante.
Dates des déclarations de chiffre d’affaires
Les dates des rapports de rotation varient en fonction de la fréquence choisie.
Les dates des retours mensuels À intervalles mensuels, l’entrepreneur indépendant doit déclarer le chiffre d’affaires reçu au cours du mois précédent avant la fin du mois suivant. Il doit donc faire douze déclarations par an.
Exemple : L’entrepreneur indépendant doit déclarer les revenus reçus en février avant le 31 mars.
Dates des déclarations trimestrielles À intervalles trimestriels, l’entrepreneur indépendant doit déclarer le chiffre d’affaires reçu au cours du trimestre précédent jusqu’à la fin du mois suivant. Elle doit donc faire quatre déclarations par année.
Les délais considérés sont donc prolongés mais le contractant ne dispose que d’un mois pour faire sa déclaration.
Exemple : L’entrepreneur indépendant doit déclarer les revenus reçus au cours du premier trimestre civil (janvier, février et mars) avant le 30 avril.
Déclarer le chiffre d’affaires de l’auto-entrepreneur en ligne
Depuis 2019, la déclaration du chiffre d’affaires de l’auto-entrepreneur est obligatoire en ligne.
Bien qu’il ait été possible de déclarer son chiffre d’affaires sur Net-Entreprises, ce n’est plus le cas pour le moment. Tous les auto-entrepreneurs, anciens et nouveaux, doivent aller à l’auto-entrepreneur.urssaf. Les anciens identifiants Net-Entreprises peuvent être utilisés sur le site web de l’URSSAF.
Le chiffre d’affaires à déclarer est le chiffre d’affaires effectivement perçu, exprimé hors taxes. Les factures non réglées à ce jour ne sont donc pas pris en compte.
La déclaration est obligatoire, même si le chiffre d’affaires est nul sur la période. À ce moment, il est possible de choisir de verser des cotisations minimales (voir ci-dessous).
A la fin de la déclaration de chiffre d’affaires, les cotisations sociales sont calculées automatiquement. L’entrepreneur indépendant peut choisir de les payer immédiatement par carte de crédit, ou opter pour des frais de décharge à la date d’échéance (le dernier jour du mois de déclaration).
En cas de retard ou de défaut de déclaration, l’entrepreneur indépendant est passible de sanctions pécuniaires. Cela commence par une pénalité de 50 euros par déclaration hors temps. Des pénalités financières plus lourdes peuvent être appliquées si l’infraction se poursuit au fil du temps.
Il n’y a pas de taux unique de cotisation de sécurité sociale pour l’entrepreneur indépendant. Tout dépend de son activité, ainsi que du bénéfice possible d’ACRE.
Les taux de contributions de sécurité de l’auto-entrepreneur
Tous les auto-entrepreneurs ne paient pas le même montant de cotisations sociales.
Le taux d’imposition varie en fonction de l’activité exercée. Elle s’applique au chiffre d’affaires sans impôts, sans déduction forfaitaire pour frais ou déduction des charges sur le réel.
Le taux est de 12,8 % pour les ventes de marchandises. Il est de 22 % pour la prestation de services et les activités libérales.
Si plus d’une activité est exercée, le chiffre d’affaires doit être ventilé en fonction de chaque type de service.
En plus de ces taux sont la contribution pour la formation professionnelle (de 0,1 à 0,3 %), ainsi que les taxes sur les honoraires des chambres consulaires en cas d’activité commerciale ou artisanale.
Les auto-entrepreneurs qui ont opté pour l’impôt de libération IR paient simultanément leur impôt sur le revenu. Le taux d’imposition varie entre 1 et 2,2 %, selon la nature de l’activité.
L’entrepreneur indépendant peut être temporairement soumis à un taux de cotisation minoritaire à la sécurité sociale. C’est le cas s’il bénéficie d’ACRE ou du CCRE.
ACRE désigne l’aide à la création ou à la prise de contrôle d’une entreprise.
L’ACRE pour les microentreprises est une exonération partielle des cotisations de sécurité sociale pour une période de trois ans. Au cours de cette période, le taux d’imposition augmente progressivement au cours des trimestres. Après trois ans, les taux de common law s’appliquent.
ACRE a remplacé le CCRE le 1er janvier 2019. Le CCRE prévoyait la même exonération partielle des impôts de sécurité sociale, mais elle était réservée à certaines catégories d’entrepreneurs : demandeurs d’emploi, jeunes…
Là encore, le taux des cotisations de sécurité sociale varie selon la nature de l’activité.
Pour les ventes de marchandises, il est de 3,2 % pour les quatre premiers trimestres d’activité. Il est ensuite passé à 6,4 % la deuxième année et à 9,5 % la troisième année.
Pour la prestation de services, le taux de cotisation à la sécurité sociale est de 5,5 % pour les quatre premiers trimestres de l’emploi. Il est ensuite passé à 11 % la deuxième année, puis à 16.5 % la troisième année.
À quoi servent les impôts salariaux de l’auto-entrepreneur ?
Les charges de sécurité sociale de l’entrepreneur indépendant permettent de financer sa sécurité sociale. De cette façon, il peut valider les droits à pension.
Les cotisations sociales de l’auto-entrepreneur lui assurent une sécurité sociale pour les divers risques de la vie.
Les cotisations de sécurité sociale versées par l’entrepreneur indépendant sont de nature variée. Ils comprennent :
- CSG et CRDS.
- La cotisation d’assurance maladie et maternité.
- Cotisations de base et cotisations complémentaires de retraite.
- La cotisation à l’assurance invalidité et décès.
- Contribution aux allocations familiales.
Le paiement de ces charges de sécurité sociale permet à l’auto-entrepreneur de bénéficier de la sécurité sociale pour les risques de la vie : maladie, maternité, vieillesse, handicap…
L’entrepreneur peut ainsi recevoir des allocations journalières en cas de maladie, valider les logements pour ses droits à la retraite, bénéficier d’allocations familiales ou de prestations de maternité et de paternité en cas de naissance ou d’adoption.
Toutefois, les cotisations sociales et les cotisations offertes à l’entrepreneur indépendant sont généralement moins favorables que celles dont bénéficie le salarié.
Ainsi, l’auto-entrepreneur ne contribue pas au chômage. Il lui est impossible d’obtenir une compensation de Pôle Emploi à la fin de son activité indépendante.
Le calcul des droits à pension est également moins favorable (voir ci-dessous).
Les cotisations sociales et les cotisations ne sont dues que lorsque le chiffre d’affaires de l’entrepreneur est positif. Dans le cas contraire, aucune contribution n’est versée.
Cependant, il est possible de verser des cotisations sociales minimales. Cela permet à l’entrepreneur de ne pas percevoir de revenu sur certaines périodes d’admissibilité à certains avantages.
Le paiement des cotisations minimales peut donc vous permettre de valider les droits à pension et de recevoir des allocations journalières en cas de maladie.
Le fonctionnement des droits à pension de l’auto-entrepreneur
Les entrepreneurs autonomes, comme les employés, contribuent annuellement à leur retraite. Cependant, il y a une différence de taille. L’entrepreneur indépendant doit atteindre un chiffre d’affaires minimal pour que ses quartiers soient validés.
Quel fonds de pension pour l’auto-entrepreneur ?
L’organisme social compétent dépend de la nature de l’activité réalisée.
Si l’auto-entrepreneur est un commerçant, un artisan, ou dans une profession libérale non réglementée, il acquiert des droits de sécurité sociale pour les indépendants.
Si l’entrepreneur autonome exerce une profession libérale réglementée, il tombe sous le régime du Cipav.
C’est l’URSSAF, lors de la création de l’activité, qui fait l’affiliation à la Sécurité Sociale pour les Indépendants ou Cipav. Aucune approche particulière n’est à adopter.
Validation des droits à la retraite de l’auto-entrepreneur
Les droits à pension de l’entrepreneur autonome, tant en termes de pension de base que de pension complémentaire, dépendent du montant des cotisations sociales versées.
Ainsi, des montants minimaux de chiffre d’affaires sont disponibles pour valider les trimestres d’assurance vieillesse. Ces seuils minimaux dépendent de l’activité exercée.
Par exemple, pour valider un trimestre en 2019, le chiffre d’affaires minimum varie de 2 246 à 4 1 37€ en fonction de l’activité. Les seuils sont réévalués chaque année.
Entrepreneur indépendant déclarations : la déclaration d’impôt sur le revenu
L’auto-entrepreneur est soumis au régime de microtaxe. Comme les employés, il doit faire la déclaration annuelle de son revenu. Le prélèvement à la source s’applique, sauf en tant qu’option pour l’exonération de la taxe sur le RI.
Le fonctionnement du système de microtaxe
L’entrepreneur indépendant rapporte, selon son activité, MicroBIC ou MicroBNC. Cependant, les conditions d’imposition varient selon qu’il a choisi ou non la taxe d’exonération sur le RI.
Les règles régissant le système de microfiscalité
L’auto-entrepreneur est un professionnel de l’impôt sur le revenu. En fonction de son activité, il identifie :
- De la catégorie des bénéfices industriels et commerciaux (BIC) en cas d’activité commerciale ou artisanale.
- De la catégorie des bénéfices non commerciaux (NBC) dans le cas de l’activité libérale.
Il est également soumis aux appels le régime microfiscal : MicroBIC ou MicroBNC.
À l’instar du système microsocial, le bénéfice du système microfiscal est soumis à des seuils de chiffre d’affaires. Pour en bénéficier, le chiffre d’affaires de l’auto-entrepreneur ne doit pas dépasser :
- 170 000 euros pour une activité de vente de marchandises.
- 70 000 EUR pour une activité de prestation de services.
Le système de microfiscalité est un système fiscal simplifié. Cela permet de réduire la charge administrative sur l’auto-entrepreneur, tout en lui fournissant un régime fiscal avantageux.
Il existe deux formes d’imposition dans les microentreprises : la méthode conventionnelle d’imposition et l’option d’exonération de l’impôt sur le RI.
Le choix est laissé à l’auto-entrepreneur, sous réserve des conditions de revenu. En l’absence de choix, le régime microtaxe classique s’applique.
Entrepreneur autonome dans le régime de microtaxe classique
L’auto-entrepreneur dans un système de microtaxe conventionnel, c’est-à-dire sans option pour l’exemption impôt sur le IR, est soumis au prélèvement à la source.
Le fonctionnement du système de microfiscalité conventionnel Sous le régime de microtaxe conventionnel, le chiffre d’affaires annuel sans impôts de l’auto-entrepreneur est soumis à une allocation pour dépenses :
- 71 % pour les activités de vente de marchandises.
- 50 % pour la prestation de services commerciaux ou artisanaux.
- 34 % pour les autres services et les activités libérales.
Aucun frais ne peut être déduit au réel.
Après application de l’allocation forfaitaire, le chiffre d’affaires annuel est ajouté aux autres revenus de la maison fiscale : revenus fonciers, salaires, pensions, plus-values…
La fiscalité est alors globale. Tous ces revenus globaux sont assujettis à l’annexe de l’impôt sur le revenu.
Débit source depuis 2019 L’arrivée du prélèvement à la source a quelque peu bouleversé le fonctionnement du système de microimposition.
Cependant, seules les modalités de débit sont modifiées. Le calcul et le montant de l’impôt sur le revenu restent même. L’abattement reste.
Depuis le 1er janvier 2019, l’auto-entrepreneur paie son impôt sur le revenu par prélèvement de son compte bancaire chaque mois. Nous parlons d’épisodes contemporains. Ils sont calculés sur son chiffre d’affaires de l’année précédente.
Si l’activité de l’entrepreneur indépendant est nouvelle, l’administration ne peut pas encore calculer les acomptes. Il y a alors deux possibilités. L’entrepreneur peut estimer son chiffre d’affaires pour la première année, et donc commencer à verser des acomptes. Sinon, il doit attendre l’année suivante, et en même temps payer ses impôts N-1 et N.
L’arrivée de la taxe à la source n’exonère pas l’entrepreneur de déclarer son chiffre d’affaires sur la déclaration fiscale annuelle. La seule différence est que le paiement d’impôt n’a pas lieu à la fin de l’année N 1, mais tous les mois de l’année N.
Entrepreneur indépendant et option pour le paiement forfaitaire
L’entrepreneur indépendant peut formuler une option pour le paiement forfaitaire de mainlevée. Être attention à ne pas confondre ce régime avec le paiement forfaitaire social ! Il y a aussi un « paiement libératoire de l’impôt sur le revenu ».
Le fonctionnement du paiement forfaitaire Cette option permet à l’entrepreneur de payer son impôt sur le revenu en même temps que leurs cotisations sociales. Le paiement a lieu tous les mois ou trimestriels.
Le paiement est appelé « libératoire ». Cela signifie qu’une fois ses cotisations sociales payées, l’entrepreneur indépendant ne connaît ni régularisation ni remboursement. Le paiement est définitif.
Un auto-entrepreneur qui a opté pour la libération d’impôt sur le RI, qui est habituellement non imposable, paie alors l’impôt sur le revenu même s’il ne l’aurait pas normalement payé. Il ne pourra obtenir aucun remboursement ultérieur.
L’entrepreneur indépendant qui a opté pour le paiement forfaitaire de la décharge n’est pas dispensé d’indiquer son chiffre d’affaires dans la déclaration d’impôt annuelle.
Toutefois, il n’est pas assujetti au prélèvement à la source, puisque le permet déjà de supprimer l’année de différence entre la perception du revenu et son imposition.
Modalités de paiement somme forfaitaire libératoire L’option de paiement de la libération est conditionnelle, afin d’éviter un manque à gagner pour l’État.
Pour en bénéficier, deux plafonds doivent être respectés cumulativement.
- Le premier plafond est un plafond de chiffre d’affaires. La taxe d’exonération sur le RI est susceptible d’être appliquée si les seuils du système de microimposition ne sont pas dépassés : 170 000 euros ou 70 000 euros.
- La deuxième limite est un plafond de référence du revenu fiscal. Le revenu fiscal de référence (RFR) de N-2 ne doit pas dépasser un certain montant par part du quotient familial.
Il y a donc deux ans de retard à observer.
- Le plafond pour 2019 est de 27 086 euros par quotient familial. Elle est réévaluée chaque année.
- Ce montant est augmenté de 50% par demi-action supplémentaire, et de 25% par quart d’action supplémentaire.
Si l’une de ces deux conditions n’est plus remplie pendant la vie de l’entreprise, l’auto-entrepreneur passe automatiquement et irrémédiablement à un régime de microtaxe conventionnel.
L’octroi du paiement forfaitaire de la décharge est également soumis à des formalités et à des délais.
Pour en bénéficier, vous devez explicitement opter pour l’organisme social compétent. Si l’activité exercée est commerciale ou artisanale, la sécurité sociale des travailleurs indépendants est compétente. En cas d’activité libérale, vous devriez contacter l’URSSAF.
L’option pour le paiement de la libération est possible tout au long de la vie de l’entreprise.
L’hypothèse la plus courante est l’option lors de la création de l’activité, directement dans le formulaire d’inscription en tant qu’auto-entrepreneur.
Il est également possible d’opter plus tard. Dans ce cas, l’auto-entrepreneur a jusqu’au 30 septembre de chaque année pour opter. Le changement entrera en vigueur au début de l’année suivante.
Le montant de la taxe d’exonération sur la RI Le taux d’imposition varie en fonction de la nature de l’activité exercée. Il est de :
- 1 % pour la vente de marchandises, l’hébergement et la vente de marchandises à consomer ou à emporter.
- 1,7 % pour les services liés aux bénéfices industriels et commerciaux (c’est-à-dire commerciaux ou artisanaux).
- 2,2 % pour les autres services et les activités libérales.
Ce taux est appliqué au montant du chiffre d’affaires en franchise d’impôt effectivement perçu. Aucune allocation n’est prévue.
Comment remplir la déclaration de revenus annuelle ?
L’entrepreneur indépendant est tenu, en plus de la déclaration globale des revenus 2042, de joindre une déclaration complémentaire pour les professions indépendantes : formulaire 2042 — C-PRO. Cela lui permet de déclarer son revenu d’auto-entrepreneur.
Cependant, la déclaration de revenus est produite différemment selon la méthode d’imposition de l’auto-entrepreneur.
La déclaration d’impôt sur le revenu de l’entrepreneur indépendant dans un système conventionnel
L’entrepreneur indépendant doit inscrire dans la déclaration d’impôt 2042 — C-PRO le montant de son chiffre d’affaires annuel ou de son revenu brut.
Attention : le montant à déclarer est le montant des recettes brutes, sans aucune allocation. L’administration calcule elle-même l’allocation.
Seuls les reçus reçus doivent être déclarés. Les paiements qui ne sont pas arrivés sur le compte bancaire de l’entrepreneur indépendant au 31 décembre ne sont pas pris en compte.
Les revenus doivent être déclarés dans les champs « Revenus professionnels industriels et commerciaux » ou « Revenus professionnels non commerciaux », selon la nature de l’activité.
La déclaration de revenus de l’entrepreneur indépendant en paiement forfaitaire
La taxe de libération des IR n’exonère pas l’entrepreneur indépendant de remplir la déclaration 2042 — C-PRO. Ces données sont utilisées en particulier pour calculer le taux de prélèvement fiscal des ménages dans le contexte du prélèvement à la source.
Le revenu doit être déclaré dans la zone « Entrepreneur autonome qui a opté pour la libération de l’impôt sur le revenu ».
Déclarations de l’entrepreneur indépendant : Déclaration initiale de CFE
La déclaration initiale de l’évaluation foncière des entreprises CFE est l’une des déclarations de l’auto-entrepreneur. Ce dernier est, en fait, soumis au même impôt que les autres catégories de travailleurs indépendants, à cette taxe annuelle.
Responsabilité de l’entrepreneur indépendant envers le CFE
La CFE Business Assessment est une taxe locale dont le montant dépend de la valeur locative des locaux commerciaux de l’entrepreneur autonome.
Définition de la CFE
La FCE est l’une des deux composantes de la contribution économique territoriale (CET), parallèlement à la contribution à la valeur ajoutée des entreprises (ACC).
Il s’agit d’un impôt local à payer par les entreprises ou les personnes qui exercent normalement une activité professionnelle indépendante. Leur statut juridique ou leur régime fiscal est indifférent.
Le CFE est basé sur la valeur locative de biens immobiliers soumis à l’impôt foncier et utilisé par l’entreprise dans le cadre de son activité : bureaux, commerces…
Si l’activité est exercée à domicile, une cotisation minimale est due. Cela varie en fonction du chiffre d’affaires de l’entreprise et des taux fixés par les autorités locales.
Cas d’exemption de la CFE
Les auto-entrepreneurs doivent payer la contribution foncière dans les mêmes conditions que les autres entrepreneurs.
Certains professionnels sont néanmoins exemptés de CFE. C’est particulièrement le cas, sous certaines conditions spécifiques, pour les agriculteurs, les sportifs et les artisans.
En dehors de ces cas, il y a deux cas d’exemption de la CFE :
- La première est l’exemption de CFE pour la première année civile de l’exercice financier. La CFE est due par les sociétés exerçant leur activité au début de l’année d’imposition.
- La deuxième est l’exemption de CFE pour les entreprises dont chiffre d’affaires ne dépasse pas 5 000 euros. Cette exemption est récente. Il a été établi par la loi de finances 2019.
L’utilité de la déclaration initiale de CFE
Pour être admissible à l’exemption de CFE pour le premier exercice financier, l’entrepreneur indépendant doit produire une déclaration initiale de CFE avant le 31 décembre de l’année de début de ses activités.
Cette déclaration 1447 — C-SD est obligatoire même si le chiffre d’affaires est nul.
Aucune déclaration n’est requise dans les années suivantes. L’avis fiscal est mis à disposition dans l’espace professionnel. Il n’est pas envoyé par la poste.