Comment faire valider ses années d’études d’infirmière ?

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En date du 11 août 2016, le décret confirme l’inclusion des années de profession infirmière et d’autres professions médicales dans le calcul des droits à pension. Explications.

Rappel : Tous les services fournis en tant que fonctionnaire (titulaire et stagiaire) sont pris en compte pour déterminer les droits à pension. Cela vous donne droit aux « quartiers » que vous accumulez tout au long de votre carrière. Peu à peu, vous gagnez des « droits à pension ». Une fois que vous atteignez le nombre de quartiers requis par la loi, vous pouvez prendre votre retraite à plein rythme.

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Retraite des infirmières

Le système semble simple, mais les pouvoirs publics doivent parfois déterminer leurs contours lorsqu’une zone trop floue émerge. C’est ce qui s’est passé cette année. Début 2016, la question posée était simple : pouvons-nous intégrer des années d’études infirmières dans les périodes de travail effectuées en tant qu’agent non titulaire, afin de valider les droits à une pension ? Autrement dit, ces années d’études collégiales peuvent-elles mener à des trimestres de validation ? Le 12 février, en l’absence de toute information à ce sujet dans les lois ou les règlements, le Conseil d’État a répondu non. Il estimait qu’il était impossible d’intégrer les années de soins infirmiers et de les approuver sous forme de quartiers qui appartiendraient à des prestations de retraite.

La CNRACL a demandé des éclaircissements sur ces textes

En juin 2016, la Caisse nationale de pension des agents des administrations locales (CNRACL) s’est adressée au Ministère des Affaires sociales et de la Santé pour demander d’urgence que les textes soient clarifiés.

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En conséquence, le 11 août 2016, les autorités publiques ont publié un décret expliquant la situation : « toutes les périodes d’études menées dans une école publique ou privée menant à un diplôme d’infirmière, de sage-femme ou de travailleur social ou d’un diplôme réputée équivalente obtenue dans un État membre de l’Union européenne ou de l’Espace économique Européen est autorisée pour les périodes de travail ». Ce texte indique clairement qu’il est possible de valider des années d’infirmière, de sage-femme ou de travailleur social, quel que soit l’emploi. Ainsi, une employée peut confirmer ses années de formation en sciences infirmières même si elle n’est pas infirmière (par exemple, si elle est une assistante infirmière ou dans sa spécialisation, en particulier la garde d’enfants). Autre condition : la demande d’agrément doit couvrir toute la durée des examens sans dépasser celle prévue pour le Diplôme d’État en France : une infirmière peut avoir un maximum de 3 ans d’agrément (conformément à l’article D.4311-17 du Code de la santé publique). La commande confirme également que « toutes les périodes, quelle que soit la durée, effectuées, en continu ou discontinu à temps plein ou à temps partiel, comme intermédiaire au repos » sera considéré. En fait, 52 000 dossiers étaient en attente d’approbation au moment du décret. En conséquence, ce texte d’août 2016 visait à renforcer les droits des procurations.

À noter que la future réforme des retraites aura une incidence sur le montant des pensions hospitalières. Le plus important est d’anticiper la retraite dès que possible, avec une retraite supplémentaire, afin de ne pas être contraint de continuer à travailler à la retraite.

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