Comment se calcule la valeur ajoutée ?

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En comptabilité, la valeur ajoutée (VA) est un indicateur économique présenté sur les ensembles fiscaux de toute activité de fin d’année. En ce qui concerne le bilan de ce dernier, il semble être un élément clé de la performance (KPI), bien qu’il soit relativement peu utilisé dans la recherche sur l’informatique et la rentabilité ailleurs. En règle générale, la valeur ajoutée mesure la valeur ou la richesse créée par l’entreprise, cela peut être observé plus précisément dans la déclaration de profits et pertes de l’entité commerciale, qui déclare ses coûts à ceux réels. C’est un concept ancien qui permet, comme nous le verrons plus loin dans ce sujet, de mesurer le PIB (produit intérieur brut) d’un pays en macroéconomie (l’INSEE l’utilise), et permet également la perception des impôts, en particulier la TVA (taxe sur la valeur ajoutée) au niveau microéconomique.

Méthode de calcul de la valeur ajoutée

Pour calculer la valeur ajoutée de l’entreprise, il suffit de distinguer la valeur finale de la production de l’entreprise (son chiffre d’affaires) de la valeur des biens consommés pendant la période de référence (le plus souvent un an). La valeur de ces biens consommés se compose principalement de la consommation indirecte, des achats de matériaux, des services extérieurs…

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La valeur ajoutée calculée permet ainsi le financement des salaires, des cotisations sociales, des actionnaires, des impôts de l’État et des prêts. Il apparaît donc comme le premier indicateur de richesse produite au niveau microéconomique, pour une entreprise ou une organisation en question.

Parce que les états financiers annuels sont soumis annuellement aux services publics par des entreprises soumises à des conditions réelles, ce qui permet aux statistiques de l’INSEE de calculer le PIB. Ce dernier est calculé comme suit :

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PIB = somme de la valeur TVA droits et taxes à l’importation — subvention sur les produits.

Valeur ajoutée en fonction de la nature de l’entreprise

La valeur ajoutée n’est pas perçue de la même manière pour une unité artisanale ou une entreprise industrielle, une entreprise de services ou un commerce. Si les calculs restent les mêmes, l’entreprise artisanale ou industrielle mettra fin à ses ventes générées par la production invendue. En d’autres termes, ce sont tous les produits et matériaux consommés qui permettent de définir la valeur ajoutée à une grande partie.

Pour le commerce d’un autre côté, il devra établir le prix des stocks de biens achetés mais non vendus. L’impact est complètement différent, puisque les biens invendus ne sont pas inclus pour financer les salaires, par exemple, même si les produits finis sont constitués de savoir-faire de l’entreprise. Par conséquent, au-delà de la notion de richesse produite, nous parlons assez facilement aussi dans le langage commun du « savoir-faire » pour évoquer la valeur ajoutée.

Il est compréhensible ici que le capital humain est à l’origine de la création de valeur pour une très grande partie. Bien sûr, d’autres facteurs de production, tels que les machines, ne devraient pas être minimisés, ce que nous voyons immédiatement après.

Différence entre la valeur ajoutée brute et la valeur ajoutée nette

La différence entre la valeur ajoutée nette et la valeur ajoutée brute est au cœur des projets de développement de l’entreprise. Investissement au sens comptable du terme implique, par exemple, l’achat d’une machine-outil qui sera amortie (et donc taxe) sur une période plus longue ou plus courte, en rentes. L’amortissement, si elle ne conduit pas à des flux financiers, réduit le bénéfice de la société et apparaît au bas de l’état de résultat avant le bénéfice et permet ce qu’on appelle une reconstitution du capital de l’unité. La valeur ajoutée au financement de cette partie du bilan peut donc être perçue différemment.

Si elle n’inclut pas l’ajout de provisions à l’amortissement (qui sont disponibles pour les actifs du bilan), la valeur ajoutée est considérée comme « brute ».

En revanche, la valeur ajoutée nette est déterminée lorsque les allocations d’amortissement sont supprimées du calcul.

Pour aller plus loin

En plus de traiter la question de la valeur ajoutée nette ou brute, il est entendu qu’il s’agit avant tout d’une question macroéconomique et fiscale. Pendant de nombreuses années, la TVA a représenté près de la moitié du budget de l’État. En revanche, d’un point de vue microéconomique strict, à première vue s’intègre faiblement calcul de l’évaluation et de la rentabilité de l’entreprise. Des concepts tels que RBE (résultat brut d’exploitation) ou EBE (excédent brut d’exploitation) seront privilégiés.

Cependant, il est toujours intéressant de regarder cela pour obtenir une image globale de la richesse intérieure de la structure, en particulier dans le contexte des négociations de rachat, de vente ou de remise de la structure. Il s’agit en effet d’un élément de valorisation lié au prestige de ce dernier, mais aussi de communication externe et interne. Le savoir-faire a un prix, c’est assez certain.

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